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Blackberry
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MessageSujet: scène 1   scène 1 EmptyDim 10 Jan - 18:52

Le jour se lève sur une jolie planète patatoïdale du nom de Rakalaspoutnisturpiquiston ou Rakala planète connu pour ses magnifiques fromages très bon producteurs d’herbe. Le jour se lève sur Rakala. Le jour se leve sur rakala. Le jour se lève sur Rakala tout comme Norbert De Ravosky. Nobert de Ravosky aime par-dessus tout un bon bol de chocolat chaud aux cornichons, est dentellophobe et deteste les Cachalours. Norbert De Ravosky préfère d’ailleurs qu’on l’appelle Norbert Rav. Le jour se lève sur Rakala. Le jour se lève sur Rakala tout comme Norbert Rav. Norbert Rav effectue son rituel du matin : Un bol de chocolat chaud aux cornichons quand soudain lorsque d’un coup, Impossible d’ouvrir a boite de cornichons. Tout fut entreprit par Norbert Rav pour ouvrir ses cornichons bien aimés, le couteau, le chalumeau, le chameau… même la technique ancestral du lancer de bocal au sol, ceci laissa un cratère dans le sol et une éraflure sur le bocal. C’est alors que Norbert Rav se mit a chanter, ca l’aide à réfléchir.
-Je veux mourir dans mon suicide, dans la joie et dans la souffrance, les nouilles sont crus les fleurs sont mortes… Et !?! La Grande Prêtresse des Nouilles ! Je suis sur qu’elle saura trouver la réponse à mon problème.
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MessageSujet: Re: scène 1   scène 1 EmptyDim 30 Oct - 16:55

Quentin Tarantino apparait aujourd’hui comme un réalisateur averti, dont les films et le style bien particulier n’ont cessés d’avoir du succès. Depuis 1994 et Pulp Fiction, on reconnait sa maitrise dans le cinéma, et Inglourious Basterds signe pour de bon son entrée dans la cours des grands, mais s’il y a bien un film qui réunit tous ses talents et son style, c’est Kill Bill. Sorti en 2003, il marque aussi le retour de son réalisateur, qui a semblé avoir pris une grande pause, justement pour nous offrir cette merveille. On pourrait ainsi se demander qu’est-ce qui caractérise les films de Tarantino, et surtout : qu’est-ce qui fait de Kill Bill un film d’action à succès et qui a marqué les esprits ? On se penchera en premier lieu sur la construction du film avant de parler de l’esthétique de celui-ci.

La première caractéristique se voit dans la narration, la construction du film qui apparait comme une signature de Tarantino, tant il a utilisé ce même procédé.
Kill Bill est construit selon un récit non linéaire, découpé en chapitres qui sont la pour ne pas perdre le spectateur. Le film commence ainsi par le meurtre de Vernita Green qui apparait comme la deuxième victime de l’héroïne, et ce n’est que par la suite que l’on vit l’assassinat d’O-Ren Ishii, la première sur la liste, que l‘on sait cependant déjà morte. Jouer ainsi avec le temps maintient le spectateur dans l’ignorance et l‘attente. Le réalisateur est le seul à avoir toutes les cartes en mains et est le seul à décider de ce qu’ils vont avoir le droit de savoir ou non. Il y a une véritable volonté de vouloir tenir le spectateur en haleine, assez pour qu’il est envie de voir la suite. On peut notamment le voir avec la volonté de vouloir faire taire le nom de l’héroïne, on ne connait que son pseudonyme : Black Mamba. Le seul aparté et saut dans le temps qui nous en apprend plus c’est le chapitre 3 qui raconte l’histoire sous forme de documentaire et d’une BD d’O-Ren Ishii, la prochaine victime de l’héroïne.
On remarque aussi une alternation entre les scènes de combat et de violence et les scènes de discussion, sérieuses. Tout le film est construit selon ce procédé. Et même si les scènes de combats prennent une plus grande place dans le film, les autres scènes marquent une pause pour mieux apprécier le prochain combat que, finalement, les autres scènes ne font que préparer. Dans le premier chapitre où Black Mamba se bat contre Vernita Green, cet arrêt soudain du combat rend la scène aussi très comique. Petit à petit, cependant, une vrai tension s‘installe. Que va-t-’il se passer ensuite ? Quand vont-elles continuer le combat ?
Tarantino aime donc jouer avec le spectateur en jouant lui-même avec la construction de son film. Il veut faire ressentir des choses au spectateur, qu’ils s’accrochent au film, cherchent à comprendre. Et cette volonté passe aussi par l’esthétique du film.

L’esthétique est en effet très présent dans les films de Tarantino. Il veut que ses films aient de la classe, une âme, quelque chose de bien dissociable. Il veut que l’on puisse reconnaitre ses films.
Pour ceci, il utilise plusieurs techniques esthétiques tout le long du film. On remarque en effet une scène en BD qui raconte les grandes parties de l’histoire d’O-Ren Ishii. Pour cela, il a confié la réalisation à une entreprise japonaise. On se plonge ainsi facilement dans le Japon contemporain, qui est aussi la prochaine destination de notre héroïne. Ainsi, malgré le récit non linéaire, Tarantino réussit à raccrocher les divers passages à l’histoire en cours. La BD permet aussi une nouvelle forme de violence. Puisqu’elle ne représente pas vraiment le réalité, la BD offre plus de possibilités et permet à Tarantino d’ajouter plus de violence et plus de sang sans pour autant devoir avoir recours au noir et blanc.
Les scènes en noir et blanc, qui sont au nombre de 3 dans Kill Bill, sont aussi une technique qu’aime beaucoup utiliser Tarantino. Si l’on pourrait croire que cette technique est utilisée avant tout pour ne pas choquer lorsqu’il y a trop de violence et de sang, et ainsi permettre au film d’avoir un plus large publique et de ne pas être censuré, ces scènes ont aussi d’autres utilités. Passer du noir et blanc à la couleur montre l’importance de celle-ci. La troisième scène en noir et blanc ou il y a un plan fixe de Black Mamba le montre bien : du noir et blanc, Tarantino fini par colorer les yeux et les boucles d’oreille de l’héroïne. On redécouvre ainsi le bleu de ses yeux, et on se rend compte que ce détail est très enrichissant et nous apporte beaucoup. Aussi, les scènes en noir et blanc apparaissent comme les moments les plus importants et exceptionnels du film : la scène où Bill tire sur Black Mamba, et la scène du combat de Black Mamba contre les Crazy 88 sont en effet la plus importante et la plus exceptionnelle du film.
L’esthétique du film passe aussi par l’esthétique de la violence que maitrise Tarantino à la perfection. Les scènes de combat sont en effet les scènes principales et les plus importantes du film. Tout le film tourne autour de la vengeance de Black Mamba, il est donc normal que les scènes de combat soient les plus travaillées. Tarantino lui même, lors d’une interview à la BBC où la présentatrice demandait pourquoi il y a avait tant de violence dans ses films, a déclaré qu’il y en a toujours beaucoup parce que c’est tout simplement « a lot of fun ! » Son esthétisme de la violence, autre que les leitmotiv qui nous montrent le désir de tuer de Black Mamba à chaque fois qu’une victime se présente devant elle, s’inspire beaucoup des films d’arts martiaux avec les sauts exagérés, le sang qui gicle abondamment, l’utilisation d’armes comme le katana. On remarquera aussi la référence à Bruce Lee avec le costume tout en jaune de Black Mamba. Les clichés sont très présents : le katana qui semble être le seul moyen de combattre des japonais et qui semble aussi être leur don naturel depuis la naissance, les combats démesurés et exagérés (88 contre 1) et le combat final dans un décor on ne peux plus japonais.

Ainsi, Tarantino nous offre un film qui met en avant toutes ses connaissances et sa maitrise en matière de cinéma. Et même si certaines techniques qu’il utilise ont déjà faites leurs preuves auparavant, c’est justement en cela que Kill Bill est un bon film qui a remporté beaucoup de succès : c’est un cocktail détonnant de tout ce qui se fait de bien, et tout cela pour avoir « a lot of fun ! », qui devra en plus continuer dans le deuxième volume.
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MessageSujet: Re: scène 1   scène 1 EmptyVen 9 Mar - 18:36

Présentation de l'auteur

Julien Viaud, né le 14 janvier 1850 a Rocheford
Est né dans ne famille protestante, a eu une enfance heureuse, a un frère ainé (Gustave, qui s'embarque dans la marine, va mourir en 1865, lui envoyait des lettres de Tahiti), fait de la musique, s'embarque aussi dans la marine en tant que médecin.
Enfance = paradis perdu
Peu de temps après la mort de Gustave, le père de Loti écope d'un procès pour vol d'argent qu'il n'a pas volé.
Premier voyage de marin en 1870
Quand son père meurt il doit aider sa famille, il devient dessinateur reporter
Loti : nom maori du laurier rose
Va connaître la gloire littéraire des le début
En 1914 il demande à être mobilisé et se voit chargé d'une grande diversité de missions (logistiques des troupes, diplomatique)
Est entré à l'académie française avant Zola
Il meurt en 1923 à Heudaye
Va être entéré à l'île d'oleron

Sa gloire littéraire : premier récit publié : Aziyadé en 1880
1 an après : Le mariage de Loti

Un homme pétri de contradictions : Extravagance et sens du devoir
Tenue vestimentaire
Des lieux de l'enfance aux horizons lointains
Loti et l'amour : façon d'échapper à l'idée de la mort
Conquêtes impressionnantes

Loti et l'exotisme
Certes Loti n'a pas comprit certaines cultures étrangères, mais ça part de chez lui qu'il y a chez les autres des choses incompréhensibles qu'un occidental ne peux pas comprendre.
Victor Segalen à pourtant des points communs avec Loti : il était marin et ont visité les mêmes terres. La Différence / le Divers : ce qui est radicalement différent de nous, ce avec quoi nous n'avons aucune similitude. Il faut s'entraîner. Percevoir toujours la Différence et le Divers dans les cultures étrangères et ne surtout pas chercher des points communs. Loti avait hérité d'une tradition de dénonciation de l'occidentalisation du monde (début XVIIIe, voyageurs qui se rendent compte que l'Occident en se répondant partout est en train de détruire des cultures) ces voyages vont lui faire constater le phénomène lui même. Il n'y a plus d'Autre qui soit intacte. Loti en devient mélancolique. Les tropiques deviennent tristes. Loti et Segalen sont réactionnaires (quelqu'un qui réagit à tout change'ent pour les condamner, ne veut pas que les choses changent) Ils admirent les pouvoirs traditionnels. Il vont s'en prendre aux touristes (fin XIXe on organise le tourisme de masse)

Questions de technique romanesque
Rapports entre son journal de bord et l'activité littéraire : alors qu'il a 68 and, il décide d'arrêté de tenir le journal intime qu'il a commencé à rédiger à 17 ans. Il pense que c'est une entreprise désormais sans intérêt ni pour lui ni pour personne. En 1923 alors qu'il vient de mourir, son fils Samuel va en publier quelques pages, et notamment les pages consacré à un séjour de Loti en Algérie. Ce qu'il publie est lacunaire parce qu'il y a des parties qui manque, et d'autres qui semblent avoir été détruites par Loti lui même. Il nous reste 4 volumes publiés d'un demi siècle de rédaction du journal. Les premiers qui sont incomplets et qui comportent des erreurs ont été édité par Samuel dans les années 20, et couvrent les années 1878-1881 et 1882-1885 et les deux autres volumes qui ont été récemment publié et qui couvrent les périodes 1878-1911 et 1914-1918. On a donc un accès très partiel du journal de Loti. On peut distinguer qu'au début il pratique le journal de manière naïve et spontané et après il devient calculateur car il comprend que ce journal est matière à en faire des publications. Le journal devient finalement une entreprise littéraire. Il semble même que si il a tenu son journal aussi longtemps c'est parce qu'il avait des projets littéraires. Sans cet objectif, c'est l'intention de consigner tout ce s'il découvrait au fil de ses voyages, c'était son intention de départ. Loti constate que calmement quand on voyage les sensations exotiques s'émoussant peu à peu et devient banal. Le tournant entre le journal naïf et le journal calculateur se produit lorsque Loti est au Japon. À partir de cette matière il va rédiger un édifice littéraire à plusieurs niveaux : il distingue ses récits publiés de ses notes rapides qui sont comme les impressions stenographiés (une écriture très rapide que les secrétaires apprenaient pour prendre des notes à la vitesse de la parole) du voyageur qui passe. Ce qui est le plus proche delà vérité ce sont ses notes, car elles portent encore tout le sel de la relation immédiate, du premier contact avec l'exotisme. Le récit de voyage s'éloigne déjà de cette vérité.

Vrai faux journal ? Ce qu'il nous livre ce n'est pas du tout son journal. Bruno Versier nous dit que tout le travail littéraire de Madame Chrysanteme à été de donner l'illusion du journal. Aziyadé se présentait comme "un extrait des notes et lettres d'un lieu tenant de la marine anglaise". Quand il rédige le Mariage de Loti, en tant que romancier il imite la rédaction du journal, il s'imite le rédigeant. Et parfois ce journal factice à l'air plus vrai que le vrai. Il a dramatisé l'histoire de Madame Chrysanteme en agissant sur la chronologie et en supprimant certains épisodes de son séjour réel. Loti écrit à une époque ou on conteste les codes du romans classique, qu'il conteste lui même. Préface du roman d'Aziyadé, redigé par une personnage fictif du nom de Plumkett : "dans un roman bien conduit ne description du héros est de rigueur", mais ce livre n'est pas un roman vu qu'il est construit d'après la vie de l'auteur. La vie du héros n'est pas romanesque. Il met en scène son regard sur l'exotique et pas lui en tant que personnage. Il n'a pas de souci d'objectivité. Il va mettre en scène son regard sur un monde qui est en train de se dégrader, et son éternel regard du passé et sont est constant de revenir au paradis perdu qu'il croit retrouver dans des instants fugitifs, des sensations.

De la vie à la fiction : Le Mariage de Loti est une auto-fiction, et c'est grâce à ce genre très prisé aujourd'hui que le roman à eu du succès. Mais est-ce que Loti à écrit ce que l'on appelle aujourd'hui l'auto fiction : Loti parle de son projet comme "l'a peu près de la légende", ce sont les choses qui sont à dire sur le personnage, on sélectionne les choses à dire sur lui, on va taire les choses ordinaires pour privilégier les choses les plus extraordinaires et intéressantes. Donc il s'attache lui même à ce que l'on appelle aujourd'hui l'auto fiction. Le cours même de ses roman reproduit le décousu de sa propre vie, c'est pour cela que ses romans n'ont pas vraiment d'intrigue. Claude Gagniere, un spécialiste de Loti, s'étonne du succès de Loti alors qu'il n'a pas créé de monde imaginaire pour séduire les lecteurs. Il dit même que Loti n'a aucune imagination, il va le taxer d'anti Balzac. La matière de ses romans se sont ses seuls souvenirs. Si il dramatise un peu la matière, il n'invente rien. Maxime Gaucher souhaitait que Loti ne se mette jamais au roman, alors qu'il l'avait déjà fait : il ne s'était pas rendu compte que Loti était romancier. Loti avait un don extraordinaire pour voir et exprimer ce qu'il voyait. Claude Martin dans la préface fait observer que ce qui a mal vieilli dans l'œuvre de Loti ce sont les intrigues, toute la part de la fiction, comme si c'était du superflu chez Loti, tout ce qui ressemble au romanesque ne nous accroche plus. Loti va dédicacer Madame Chrysanteme à la Duchesse de Richelieu. Le Roman d'un Spahi, autre œuvre de Loti, est tout entier inspiré de ses notes du Sénégal, transposées presque intactes dans le roman. "Ce sont mes notes du Sénégal que je publie la" Le Mariage de Loti montre très bien mariage un peu troublé entre la réalité et la fiction. Il va se donner une identité anglaise, un militaire anglais, mais cela n'est pas du tout vraisemblable vu qu'il agit en vrai militaire français. Il va aussi reprendre le personnage de Plumkett au roman d'Aziyadé qui est l'éditeur fictif des deux romans. Bruno Versier se demande ce que ce personnage vient faire ici, et pense que cette invention signifiait tout simplement qu'il n'osait pas encore assumer l'état biographique du roman. Le roman s'appelait au début Rarahu, personnage d'ailleurs inventé, qui est la synthèse de la jeune femme maori. Il a eu une épouse tahitienne, c'est vrai, mais elle s'appelait Tarahu, auquel il a amalgamé des traits d'autres femmes. Ce qui est véridique mais qui va être aussi romancer c'est l'intrigue première du roman, à savoir la recherche des enfants supposés de son frère Gustave. Il retrouve en effet l'ex épouse de son frère, mais ne trouvera pas ses enfants. Cette quête des neveux c'est aussi la quête du frère. Si Loti à tellement rêver d'aller à Tahiti c'est grâce à son frère, et les rêves d'exotisme lui viennent aussi de lui. De ce fait, lexotisme de Tahiti est rongé d'avance vu qu'il l'aura en quelque sorte déjà vu des yeux de son frère, avec ses lettres. On sait que le petit Julien avait activement imaginé les aventures de son frère, il va essayer de revivre ce qu'à vécu son frère. Ce qui va désenchanter ce voyage c'est de savoir que Rouéri (nom maori de son frère) n'aura pas eu d'enfant. Loti était un écrivain peintre et il y a la dans cette relation de Loti avec Tahiti tous les éléments de ce que l'on appelle un mythe personnel. Loti n'essaye pas d'être précis dans ses descriptions parce que tout est filtré par ses émotions, il nous propose des paysages-états d'âme. Musicalité frappante dans l'ecriture de Loti. Il cite beaucoup la langue maori qui évoque la musique qui se compose de peu de consonnes et d'énormément de voyelles ce qui en fait une langue très musicale, et cette musicalité Loti va l'étendre à la langue française avec des répétitions, des silences. La musique tahitienne selon lui est mélancolique et devient un langage, symbole d'une culture, qu'il va confronter au piano. Cela devient une cacophonie qui va représenter l'incapacité du mariage entre les deux cultures et d'une vraie communion entre loti et Rarahu. Cette subjectivité va frapper les contemporains de Loti, et vont ranger Loti parmi les romanciers psychologues (romanciers qui analysent l'âme humaine)

Des "romans sur rien" : De Flers : "recits admirables dans lesquels les faits tiennent si peu de place que l'on craint de les abimer en leur donnant le nom de roman" Ils ne repondent pas a nos habitudes de lecteur de romans. Il n'y a pas beaucoup d'intrigue, pas beaucoup d'enchainement entre elles, nature fragmentaire de son écriture, les chapitres sont des fragments, beaucoup de digression qui ont l'air oiseuse, souvent il affiche le statut de digression de son histoire, tendance constante à l'ethnographie (description de la culture maori) qui peut dérouter. Le narrateur interrompt son histoire par des paragraphes d'ethnographie qu'il annonce, il ne l'intègre donc pas vraiment à l'histoire, au cours d'une action. La politique des titres atteste aussi son peu d'envie de créer une intrigue. Tadié : on pourrait parler de récit poétique, ils sont construits comme des poème, décousu fragmentaire. Vercier parle d'ironie, de désinvolture voulue, il rattacherait l'art de Loti à celui de Diderot ou d'André Sterne. Le romancier montre à son lecteur qu'il écrit un roman (comme dans Jack le Fataliste) germe de l'anti roman. L'auteur ne se soucie pas de dramatiser l'action.

Le "récit sauvage" : Vercier compare Le Mariage avec le premier roman de Loti Aziyadé, il trouve que Le Mariage de Loti est bâti comme Aziyadé : il est découpé en partie de tailles inégales avec beaucoup de chapitres courts, et le même dénouement. Le Mariage est plus décousu, la chronologie plus floue. On perd le sens du temps. Immersion de Loti dans un univers sauvage et libre ou l'on est plus assujétie au calendrier. Il annonce un récit sauvage : c'est un récit qui se calque sur la spontanéité presque sans règles du journal intime. "Quand on arrange les choses on les dérange toujours beaucoup" En réalité il va feindre le journal à la Loti. Le roman va faire beaucoup plus journal que le journal. Quand on écrit son journal on commente ce que l'on écrit, Loti va mettre à profit cette particularité du journal, et va dire qu'il a mal réussit à retranscrire la scène, que ce n'était pas comme ça, etc... Il va aussi mettre à profit le discontinu, il ne se souci pas beaucoup de faire des transitions. Alternance du présent et du passé. Relation entre les temps assez complexe : Alain Buisine "le temps est immédiatement appréhender par ce qui sera la mémoire, le présent vaut instantanément comme souvenir du passé" Dans un journal on fixe des choses qu'on a peur d'oublier. Ce modèle va donner lieu à ce que la critique moderne appel une "forme sens" : quand un écrivain adopte une forme quelconque, il ne le fait pas pour obéir à un code, mais choisit une forme qui délivre un sens, en fonction de ce qu'il veut exprimer, du message. La structure même est porteuse de sens. Vercier : le style décousu et fragmentaire du roman convient à la mise à mort répétée du mythe de le d'en, un mythe qui renaît toujours de ses cendres comme le phénix. Cette forme nous mène a la vérité, cad un récit personnel. Sujet apparent et sujet réel : l'idyle avec Rarahu, et la quête des fils de son frère.


Le Mariage de Loti : Logique d'une composition
Loti à annoncé un récit sauvage à Sarah Bernardt. Loti n'écrivait ma comme ça à l'écart de la vie littéraire, c'est un homme qui est quand mee immergé dans la vie littéraire de son temps et se rattache à l'esthetique de son temps. Que nous livre cette organisation ? Comment Loti appliqué les aspects romanesque precedement exposés ?

L'organisation du mariage : Le roman compte 4 "parties" comme Loti lui même les appels. Les 3 premiers ont un nombre de pages équivalentes et la quatrième est beaucoup plus courte qui pourrait faire pend aune chute, cad un récit dont la fin produit un effet de surprise. Chacune de ces parties se divisent en un nombre plus ou moins variées de séquences numérotées par des chiffres romains. On a un nombre decroissant : 51 dans la première, 47 dans la deuxième, 35 dans le troisième et 12 dans la quatrième. Certains ont des titres d'autres pas. Comment la matière du récit se rependant dans les parties ? la première partie met en scène le premier séjour à Tahiti et début de l'idyle avec Rarahu. La deuxième partie raconte le voyage aux ils marquises, le retour à Tahiti, suite de l'idyle avec une incursion dans l'île voisine de Moorea, cette deuxième partie prend fin avec le départ du navire pour l'Amérique du nord. La troisième partie raconte le voyage sur les côtés de l'ouest américain et le retour à tahiti, Loti va repartir à Moorea pour chercher ses hypothétiques neveux et va revenir désillusionné à Papeete, ses compagnons et lui préparent leur retour en Europe. Dans cette partie le thème du départ va s'accroître. La quatrième partie s'ouvre sur le voyage maritime vers l'Europe, le retour à la patrie et Loti rêve de la Polynésie perdue, dont il n'en a plus l'echo que dans les lettres de Rarahu et les récit des voyageurs de rencontre. Il continu à naviguer et c'est ainsi qu'il apprend lors d'une escale à l'île de Malte, la mort de Rarahu. Le récit s'achève sur la vision de son cadavre. On a l'impression que ce n'est pas logique, mais les déplacement sur Rendeer rythment l'intrigue. loti n'est pas maître du cours de son idyle. Loti a toujours été déchiré entre ses devoirs et son envie de rester. La tentation va lui venir parfois de déserter pour disparaître à jamais dans ce paradis océanien. Le navire l'appel, est un centre de gravité.le lecteur va assister à des départs et des retours jusqu'a l'éloignement définitif. Les thèmes du départ, de l'absence, de l'eden bientôt perdu, la mélancolie et la mort, tous ses thèmes prennent de plus en plus d'ampleur au cours du récit et finalement si l'on regarde la première et la dernière scène : le baptême de Lotis dans le rituel polynésien et la vision la plus macabre. Ce baptême fait totalement disparaître l'identité des deux marins en Océanie.

À l'échelle des "parties" : Qui raconte l'idyle ? L'instance narrative : l'exercice de la narration dans un recit particulier. Il est rare que dans un récit il n'y ai qu'un seul narrateur. On peut avoir un narrateur de base qui peut déléguer cette narration à d'autres personnages. Le narrateur principal est donc Loti qui va prendre le relai de Plumket qui a introduit le récit, Plumket est le narrateur premier, celui qui prend en charge le début du récit et Loti même s'il domine la narration, il n'est que la narrateur second car c'est Plumket qui l'a introduit, il est comme un personnage du récit de Plumket. On oublie cependant vite cela vu que tout le reste ou presque est narré par Loti.
Le narrateur premier on dit aussi que c'est celui du récit cadre/récit externe (narrateur externe, personne ne va introduire Plumket) dans lequel va prendre place un récit second. Avec le narrateur Loti, puisqu'il s'agit de son histoire on va passer de la troisième à la première personne qui apparaît assez rapidement. Loti va parfois parler de lui même à la troisième personne lorsqu'il va empreinter le regard de Rarahu sur lui : phénomène de focalisation interne. Dans la deuxième partie c'est le narrateur Loti qui va raconter des souvenirs sauf dans quelques séquence ou il donne la parole à Rarahu. Il y a une seule partie ou Loti raconte en exclusivite le récit, c'est dans la troisième partie. Et dans la partie 4 tout se complique : la base de l'instance narratif reste le "je" de Loti mais il donnera parole à Rarahu dans les lettres qu'elle lui écrit. Plumket, de son côté, tend à reprendre son rôle de narrateur premier. Les derniers mots du récit sont cependant donnés à Rarahu.
Règles d'un chapitre : il peut y avoir des chap brefs à conditions que les divisions représentent une régularité. Les divisions du roman ne permettent pas de les appeler des chapitres. On parle de fragment : une destruction d'un ensemble. Il faut rapporter la pratique romanesque de Loti aux innovations de l'époque par les frères Goncourt, Edmond (1822-96) et Jules (1830-70). Eux même romanciers naturalistes connus, et ils ont tenus un journal pour informer sur la vie littéraire et artistique de leur époque. Ils ont fondés l'académie Goncourt qui délivre le prix qui porte leur nom et ont mis au point une nouvelle écriture romanesque.
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MessageSujet: Re: scène 1   scène 1 EmptyLun 26 Mar - 14:31

Règles d'un chapitre : il peut y avoir des chap brefs à conditions que les divisions représentent une régularité. Les divisions du roman ne permettent pas de les appeler des chapitres. On parle de fragment : une destruction d'un ensemble. Il faut rapporter la pratique romanesque de Loti aux innovations de l'époque par les frères Goncourt, Edmond (1822-96) et Jules (1830-70). Eux même romanciers naturalistes connus, et ils ont tenus un journal pour informer sur la vie littéraire et artistique de leur époque. Ils ont fondés l'académie Goncourt qui délivre le prix qui porte leur nom et ont mis au point une nouvelle écriture romanesque : classiquement le roman c'est une intrigue principale bien claire a laquelle s'articule d'autres intrigues. Au lieu de ca ils fragmentent les elements de ce recit, ils suppriment les enchainements. Ils pratiquent aussi le blanc, ils laissent des plages blanches entre les étapes du récit, comme Loti. Relation avec l'impressionnisme. Les sensations sont au premier plan. Les descriptions, comme les digressions (quitter le sujet pour partir sur un autre chemin), souvent ne sont pas nécessaires à l'intrigue, mais sont la pour elles même. Le roman classique était un roman que la critique à appelé organiciste (qui est comparé à un organisme vivant) Les romantiques avaient plus au moins portées atteinte à l'organisation du roman parce que petit à petit la conception du moi change. À l'époque classique on conçoit le moi comme pleinement conscient, pleinement maître de sa conscience, il n'y a pas d'inconscience. On conçoit ensuite le sujet comme une conscience fragmentaire, discontinue, aléatoire. Petit à petit le roman (qui est le miroir de la conscience humaine) finit par refléter cette conception brisée qui va finir par s'imposer à la fin du XIXe.
Loti ne pouvait pas échapper à l'histoire littéraire de son temps. Est-ce qu'on peut dire que Le mariage de Loti a une écriture fragmentaire ? Le narrateur du mariage prétend s'inspirer fidèlement du journal. Daniel Sangsue qui a rédigé l'article "Fragment" du Guide des genres et notions littéraires. Il confirme que le journal intime va lui aussi devenir fragmentaire. La continuité narrative du roman classique à été brisée, à savoir qu'il n'y a pas une intrigue bien ferme et on a pas de personnage qui ait un relief vraiment vigoureux. Impression de discontinuité à cause de la brièveté des séquences et que la graphie souligne par l'abondance des blancs, des points de suspension. Beaucoup d'ellipses (le fait de passer sous silence toute une partie de l'action) mais il y a quand même une trame narrative avec des personnages et des enjeux qui s'entrecoupent de séquences qui relèvent excessivement de la note (éléments extérieures qui peuvent aider à comprendre, des notes biographiques, ethnographiques, linguistiques, tout cela inclu dans le cours du récit) les tableaux et les descriptions ne semblent pas avoir d'autre intérêt que le pittoresque (digne du pinceau) désire de croquer une scène, en faire un tableau. Ce sont ces séquences en général qui portent un titre. Le narrateur ne se préoccupe pas de les intégrer à la trame narrative. Loti ne naturalise ni ne motive ces informations (couler la matière documentaire dans le récit lui même) Au départ le roman s'appelait "Rarahu, une idylle polynésienne" Idylle par Alain Rey, Dictionnaire culturel en langue française : une petite aventure amoureuse naïve et tendre, généralement chaste. En sous titrant son roman d'idylle il annonçait un sujet léger, ce qui peut expliquer sa désorganisation.on sait tout de suite que cette aventure n'aura pas de lendemain, et c'est peut être pour ça qu'il a voulut qu'on ne s'y attache pas. Loti n'en ai pas encore à Madame Chrysanteme, dont le sujets principal sera le regard incompréhensible d'un occidental sur le Japon. L'aversion qu'il éprouve pour sa jeune épouse va se confondre avec cette hostilité culturelle. Dans Le Mariage de Loti le sujet principal n'est pas vraiment l'idylle, le sujet principal est plutôt la mélancolie, la mise en scène un peu funèbre du thème du paradis perdu.
Si l'écriture du Mariage est aussi fragmenté c'est que le véritable sujet du récit est le narrateur lui même. Le sujet est le Moi, ce moi c'est un moi écartelé entre les sensations enchanteresse que provoquent le monde exotique et puis la mélancolie qui émane de ce même monde. Le monde maori n'existe pas objectivement du point du vue littéraire, il sert juste de scène à un drame intime qui est marqué par le sceau de la fatalité : le paradis finit toujours par s'évanouir. La mélancolie va croissante au fil du récit, il y a une invasion progressive de la mélancolie qui finie par balayer le refuge illusoire des amours exotiques contre la mort et contre le temps.



Le Mariage de Loti : la question de l'exotisme
Loti éprouve toujours un sentiment d'exilé ou qu'il soit. Chez lui l'évocation de ces mondes lointains rentrent souvent dans le pittoresque, ça n'a pas l'air sérieux. La façon dont il traite les mythes océaniens relève d'une curiosité pour le lecteur. La peinture de l'univers maori peut sembler tres superficiel, et surtout beaucoup moins respectueuse de ce que l'on appel l'altérité (distance infranchissable entre nous autres et les cultures lointaines) Pourtant dans la trame même de ses récit il y a tout une réflexions du caractère impénétrable de la culture maori. Loti va être très subjectif, répandre son Moi partout, ne va pas respecter la différence selon Segalen.

Petite ethnographie océanienne : A l'epoque de Loti on parlait plutôt d'Oceanie pour qualifier cette partie du monde. La France a ensuite abandonné ce mot au profit de Polynésie. Tout incompréhensible qu'il soit ce monde métier d'être peint. Le livre à attiré les peintre (comme Van Gogh qui le conseilla à sa sœur) L'auteur va appliquer des qualificatifs récurant qui composent un lexique entre sauvagerie et civilisation.
Ethnographie (en France) : étape descriptive de l'anthropologie, le moment de l'enquête de terrain, le relever à l'aide de croquis, de notes, d'enregistrements, etc... des usages d'une société particulière. Or Le Mariage contient une matière ethnographique assez diversifié mais pas systématique, son but n'a pas été de décrire la culture maori. C'est divers et peu organisé. Segalen à essayé de soustraire la peinture du monde exotique au gré de l'analyse de l'Occident. Il a observé la même société et c'était donné pour tâche d'éviter de décrire avec des clichés d'occidentaux. Or Loti agit complètement différemment, il ne va pas du tout intégrer la description au point de vue du narrateur qui lui est occidental.
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MessageSujet: Re: scène 1   scène 1 EmptyMar 27 Mar - 13:19

Les métiers de libraire et celui de bibliothecaire possèdent beaucoup de points communs à commencer par l’amour des livres que l’on pourrait percevoir comme le point de départ, le point essentiel. Ensuite, la formation à suivre est la même, à savoir une license « métiers du livre ». Les activités journalières d’un libraire et d’un bibliothecaire sont aussi très similaires : il y a l’accueil du public (client pour le libraire), il faut le conseiller. L’achat des livres, leur catalogage, la couverture et l’étiquetage des livres pour le bibliothecaire, et le pointage, la vérification et l’ajout des prix pour le libraire (ce qui apparait comme être la même chose) Il faut aussi ranger les livres, les mettre en valeur. Dans une bibliothèque, tout comme dans une librairie, il y a parfois des événements d’organisés, il faut donc les préparer. Le libraire et le bibliothecaire se doivent tous les deux d’être au courant de ce qui se passe, du dernier livre sorti, de son succès auprès des lecteurs, etc... La culture générale est très importante dans les deux métiers, vu qu’il faut pouvoir conseiller le client. Et enfin, le salaire, dans les deux cas, semble assez faible par rapport au travail qu’il y a derrière.

En somme, les deux métiers sont presque les mêmes à un point près : en effet, la bibliothéque nous prête des livres, alors que la librairie nous en vend. Ainsi, le rapport des clients envers le bibliothecaire n’est pas le même qu’avec le libraire, avec le libraire il sera certainement plus exigent, car vu qu’il projette d’acheter quelque chose, il attend un service beaucoup plus précis et meilleur que celui d’un bibliothecaire. Mais d’un autre côté, une bibliothèque est un service public qui peut attirer des personnes très peu compréhensives et éxigeantes aussi.
Un bibliothecaire peut aussi être specialisé dans un seul domaine (comme la jeunesse ou les romans par exemple) alors que le libraire se doit de tout connaître et de savoir passer d’un sujet à un autre suivant la demande du client.
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